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Huit projets innovants soutenus par Inven_T pour faire face aux défis d’aujourd’hui et de demain

Crédits photos: O. Asselin, Necropolis, un jeu grandeur nature en réalité augmentée (CieAR, 2019) / Fitness coach teaching yoga online to group of people par Jacob Lund / Photo tirée du projet Hanoi Ad Hoc.

De Montréal à Hanoï, en passant par des communautés virtuelles et des espaces de partage de ressources dans les établissements de santé, les milieux de l’éducation secondaire et postsecondaire, ainsi que le design et l’opéra, les projets financés cette année par Inven_T rassemblent des lauréates et lauréats de huit facultés de l'UdeM et 3 centres de recherche affiliés. Au cœur de ces projets, nous retrouvons de nouvelles utilisations du numérique pour combler les besoins, mieux équiper les citoyennes et citoyens ainsi que le personnel professionnel pour faire face aux défis d’aujourd’hui et de demain. 

Cette année, huit projets sont financés par le programme de soutien aux projets technosociaux innovants d’Inven_T pour une contribution de près de 80 000 $. Ces projets se distinguent par leur caractère innovant et par les partenaires impliqués qui prendront part à la coconstruction de solutions innovantes répondant à leurs enjeux et leurs aspirations.

Rappelons que le programme de soutien aux projets technosociaux innovants est rendu possible grâce au Fonds de soutien à la recherche, subventions de projets supplémentaires du Gouvernement du Canada. D’autres appels du programme sont prévus à l’hiver et au printemps 2022. Restez à l’affût pour le dévoilement des prochains concours ou préparez-vous dès maintenant en contactant l’équipe d’Inven_T : inven-t@umontreal.ca

 

Les projets financés :

Olivier Asselin, Département d’histoire et d’études cinématographiques, Faculté des arts et sciences.

Un opéra de poche. De la scène à la maison par la réalité augmentée.

L’objectif de ce projet est d’explorer le potentiel de la réalité augmentée pour la création et la diffusion des arts de la scène et plus particulièrement de l’opéra, afin de développer de nouvelles formes de spectacles (plus intimes) et de rejoindre de nouveaux publics (chez eux).

L’idée a germé au fil de discussions avec l’Opéra de Montréal qui a exprimé le besoin de « décomposer la structure rigoureuse de l’opéra sur la grande scène » afin d’ouvrir le genre à une diversité d’artistes et à de nouvelles formes artistiques, sans toutefois perdre le public opératique traditionnel. Avec la pandémie, le besoin de trouver de nouvelles formes de création, de diffusion et de production des arts de la scène se fait ressentir avec urgence. Pour attirer de nouveaux publics et assurer la survie des arts de la scène au XXIe siècle, il devient nécessaire d’aborder les nouvelles formes de transmission non comme une perte du présentiel, mais plutôt comme un moyen d’explorer d’autres formes de « présence » et de nouvelles possibilités expressives.


Olivier Bégin-Caouette, Département d’administration et de fondements de l’éducation, Faculté des sciences de l’éducation.

La cocréation de milieux d’apprentissage en réseau international dans les cégeps.

Ce projet s’appuie sur une collaboration avec la Fédération des cégeps, afin de cocréer de nouveaux milieux d’apprentissage en réseau international (MARI). Les MARI consistent en la cocréation, par des membres du corps professoral de différents pays, d’un espace numérique d’apprentissage expérientiel et internationalisé à l’intérieur duquel des étudiantes et étudiants collaborent à des projets communs et, tout en réalisant les apprentissages prévus au cours, examinent les contenus à travers une perspective planétaire, tout en étant plus sensible aux contextes géographiques et culturels particuliers.

Alors que la mobilité internationale demeure le privilège d’une infime minorité d’étudiantes et d’étudiants au collégial, cette approche innovante permettra de démocratiser l’accès à une expérience internationale. Elles et ils pourront ainsi parfaire leurs connaissances, compétences et attitudes (ex. : sensibilité interculturelle, ouverture sur le monde, etc.), afin de réussir dans une société et un monde du travail mondialisé.


Sébastien Buczinski, Département des sciences cliniques, Faculté de médecine vétérinaire.

Coconstruction d’une entente de principes avec la communauté pour gérer les données en santé animale.

La Faculté de médecine vétérinaire (FMV), l’École de santé publique (EPSUM, Bryn Williams-Jones) et ses partenaires de la communauté de la santé animale poursuivent leur collaboration afin de coconstruire une entente de principe pour définir une direction commune et les conditions d’utilisation des données, alors que s’amorce la conception des plateformes de données et des systèmes d’information étant associés au monitorage des antibiotiques.

Ce projet réunira fédérations et unions agricoles, associations et ordres vétérinaires, centres d’expertises en santé animale, autorités décisionnelles gouvernementales (MAPAQ) et universitaires, afin d’établir des standards de pratique communs, permettant ainsi le développement responsable du numérique et des données.


Isabelle Doré, École de kinésiologie et de sciences de l’activité physique, Faculté de Médecine, Département de médecine sociale et préventive, ESPUM et Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal.

Développer une communauté virtuelle de préadaptation pour les patients atteints de cancer.

La professeure Isabelle Doré de l’École de kinésiologie et de sciences de l’activité physique collabore avec ses collègues Chantal Bémeur (Nutrition) et Marie-Pascale Pomey (ESPUM) ainsi que la fondation Virage au bénéfice des patientes et patients en attente de traitement pour le cancer. Avec l’implication de patientes et patients partenaires, ce projet permettra le codéveloppement d’une solution innovante pour optimiser la santé physique et psychologique de ces personnes par une intervention virtuelle de préadaptation multimodale qui mise sur l’activité physique, la nutrition, le soutien psychosocial et motivationnel.


Véronique Dubé, Faculté des sciences infirmières, Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal et Centre de recherche de l’Institut universitaire en gériatrie de Montréal.

Inter-vieillissement+ : un dépôt d’objets pédagogiques numériques innovant pour former les professionnels de la santé et des services sociaux au défi du vieillissement de la population d’aujourd’hui et de demain!

Ce projet innovant souhaite agir pour former de façon interdisciplinaire les professionnelles et professionnels de la santé et des services sociaux à relever les défis complexes liés au vieillissement. Il permettra la cocréation d’un dépôt d’objets pédagogiques numériques accessibles aux programmes universitaires et aux milieux cliniques. Le projet Intervieillissement+ réunit des professeures et professeurs de sept facultés de l’Université de Montréal, du RUISSS et des partenaires du CISSS de la Montérégie-Est, du CISSS de Laval et du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’île-de-Montréal. Cet ensemble de partenaires apportera des actions concrètes pour former les étudiantes et étudiants et le personnel professionnel des milieux de la santé et des services sociaux dans le domaine de la vieillesse et du vieillissement.


Shin Koseki, École d’urbanisme et d’architecture du paysage, Faculté de l’aménagement.

nplex : Application web pour valoriser les petits projets locaux exemplaires du design.

Montréal, ville UNESCO de design et terrain fertile en création numérique, c’est dans cette trame que l’application nplex prend racine. nplex est une application qui présentera une sélection des meilleurs projets citoyens de design afin de valoriser et partager les connaissances autour de petits projets locaux de design.

Le professeur Shin Koseki (Faculté d’aménagement et titulaire de la Chaire UNESCO en paysage urbain) et son équipe souhaitent que le projet et la plateforme deviennent un point de ralliement pour toute une communauté de citoyennes et citoyens engagés à la qualité de l’environnement urbain à Montréal, en plus de servir de vitrine aux projets privés de design. L’équipe rassemblera Guillaume Éthier (UQAM), le Centre d’expertise numérique de l’Université de Montréal (CEN-R) ainsi que le Bureau de design de la Ville de Montréal et d’autres services municipaux, le Centre d’écologie urbaine de Montréal, diverses tables de quartiers.


Danielle Labbé, École d’urbanisme et d’architecture du paysage, Faculté de l’aménagement.

Hanoi Ad Hoc : Co-creating A Public Urban Knowledge Platform.

Hanoi Ad Hoc est un projet de recherche-création impliquant le réseau d’organismes de la société civile Livable Hanoi. Il vise à outiller les citoyennes et citoyens de la Ville de Hanoï pour faire face aux défis de l’urbanisation croissante et ses impacts. À terme, Hanoi Ad Hoc ouvrira un dialogue sur le futur des sites industriels de la ville et permettra une plus grande prise de conscience des citoyennes et citoyens sur les façons d’habiter et de vivre de manière durable.

Le projet, porté par la professeure Danielle Labbé de la Faculté de l’aménagement, sera réalisé en étroite collaboration avec des partenaires au Vietnam dont RMIT-Vietnam, la National School of Civil Engineering, les bureaux de l’UNESCO et de UN-Habitat au Vietnam, l’Espace-Institut Français de Hanoï et la Friedrich-Ebert-Stiftung Foundation.


Isabelle Ouellet-Morin, École de criminologie, Faculté des arts et des sciences et Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal.

+Fort Ensemble : une formation interactive et une application mobile pour soutenir les acteurs des milieux scolaires dans leurs interventions auprès des jeunes victimes d’intimidation.

L’équipe dirigée par la professeure Isabelle Ouellet-Morin a lancé en 2016 l’application +Fort pour aider les jeunes à mieux comprendre l’intimidation afin qu’ils sélectionnent et expérimentent des stratégies adaptées à leur situation. Fort du succès de l’application et face aux besoins exprimés par le personnel scolaire, ce nouveau projet permettra de coconstruire une formation qui répond aux besoins et aux réalités du milieu scolaire.

S’alliant à des professeures et professeurs de la Faculté des sciences de l’éducation ainsi qu’un grand nombre de partenaires des milieux secondaires, ce projet offrira des outils pour aider le personnel des milieux scolaires à intervenir et à faciliter la mise en œuvre de stratégies avec les jeunes.